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adore Questions fréquentes

Questions fréquentes

Recevez-vous des visiteurs d’autres obédiences ?

Oui. Nous recevons volontiers en visite les Sœurs et les Frères d’autres obédiences, quels que soient leur Rite ou leur affiliation, dès lors qu’ils savent se faire reconnaître selon nos formes accoutumées et qu’ils respectent le cadre de nos travaux.

Nous ne conditionnons pas l’accueil d’une visite à la signature d’accords d’inter-visite entre obédiences. Notre manière de travailler reste celle d’une franc-maçonnerie ouverte : une démarche qui privilégie la rencontre, le partage du travail initiatique et la reconnaissance mutuelle de nos différentes voies, plutôt que des restrictions administratives.

La visite fait pleinement partie de la vie maçonnique telle que nous la comprenons. Elle relève d’un échange loyal entre Sœurs et Frères, et non d’un système de frontières institutionnelles.

Est-ce que votre franc-maçonnerie est religieuse ?

Nous n’imposons aucune appartenance religieuse particulière. Nous ne demandons à personne d’adopter une étiquette confessionnelle, ni d’obéir à un dogme, ni de se soumettre à une Église ou à une doctrine révélée.

En revanche, nous demandons clairement que chacun reconnaisse l’existence d’une réalité qui dépasse l’être humain. Appelez-la Principe, Intelligence créatrice, Grand Architecte, Source, Divin : le nom importe moins que la reconnaissance d’une dimension supérieure à l’homme. Le Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm, tel que nous le travaillons, est un Rite profondément Déiste. Déiste veut dire : nous tenons pour non négociable l’idée qu’il existe quelque chose d’ordre supérieur, un principe qui excède l’individu humain et devant lequel l’homme n’est pas absolu.

Nous ne cherchons pas à convertir qui que ce soit à une religion, ni à imposer une forme particulière de prière, ni à contrôler le rapport intime de chacun au sacré. Nous disons simplement : travailler ce Rite suppose d’admettre qu’il existe plus que l’humain. C’est une condition d’accès à la voie initiatique telle que nous la pratiquons.

Est-ce que c’est politique ?

Notre obédience n’est pas un lieu de militantisme profane. Nous ne nous réunissons pas pour produire des positions publiques, ni pour agir comme groupe de pression. Nous ne servons pas de relais idéologique. Nous demandons simplement à chacun de respecter la dignité humaine et la liberté de conscience, et nous refusons les démarches fondées sur la haine, l’exclusion ou l’emprise. Ce refus n’est pas un programme politique. C’est une condition morale de base pour préserver la qualité du travail intérieur. En dehors de ce socle. Chacun reste responsable de sa pensée.

Pourquoi parlez-vous d’Égypte ?

Le Rite que nous travaillons se rattache à une tradition maçonnique qui, dès le XIXᵉ siècle, s’est définie comme une franc-maçonnerie dite “égyptienne”. À l’époque, ce mot désignait une orientation : une franc-maçonnerie ésotérique assumée comme telle, c’est-à-dire tournée vers la transformation intérieure, et non vers le commentaire de la société. Ce qualificatif “égyptien” fait parti d’une longue histoire que nous vous invitons à découvrir sur notre page histoire et origines.

Dire “égyptien”, pour nous, signifie donc : nous travaillons un Rite qui revendique un langage symbolique ancien, un travail sur soi soutenu dans le temps, et une transmission spécifique. Cela ne veut pas dire que nous prétendons reconstituer un temple antique. Cela veut dire que nous assumons une lignée initiatique qui se comprend elle-même comme autre chose qu’un club de réflexion profane.

Pourquoi la discrétion ?

Nous sommes discrets parce que nous protégeons un espace de travail humain. Une personne doit pouvoir se tenir là sans être immédiatement exposée, commentée ou instrumentalisée à l’extérieur. Ce qui se vit dans nos travaux n’est pas un spectacle public. Ce n’est pas un contenu à publier. C’est une expérience personnelle vécue dans un cadre précis. Nous considérons que cette expérience appartient à celles et ceux qui s’y engagent loyalement, et qu’elle n’a pas à être livrée au regard profane.

Discret ne veut pas dire clandestin. Discret veut dire : ce qui est sacré n’est pas mis en vitrine.

Est-ce qu’on peut “venir voir” une réunion ?

Il n’est pas possible d’assister à une réunion de travail interne de l’obédience. Ce qui se fait entre Sœurs et Frères n’est pas ouvert au public et ne se donne pas en démonstration. Ce n’est pas un spectacle. Ce qui se vit dans cet espace relève de l’intime et du sacré. Comme pour tout travail sérieux, il faut un lieu préservé. Un chercheur a besoin du calme de son laboratoire pour œuvrer et se concentrer : s’il devait travailler sous les yeux d’un public qui interrompt, commente et juge en permanence, son travail deviendrait stérile. Il en va de même pour le travail maçonnique, qui demande un moment protégé, calme, discret.

En revanche, il peut exister des moments de rencontre appelés “tenues blanches”, destinés aux profanes. Ces rencontres permettent d’échanger, de poser des questions, de rencontrer des Sœurs et des Frères dans un cadre clair. Elles n’ont pas le même statut qu’une réunion maçonnique interne, et elles ne donnent pas accès au travail initiatique lui-même. Elles sont un premier contact possible, pas une entrée à l’intérieur.

Est-ce que c’est un réseau d’influence ?

Non. Nous refusons explicitement l’usage profane de l’appartenance maçonnique. L’obédience n’est pas un levier pour obtenir un avantage extérieur, pour accéder à un milieu, pour se protéger, pour gagner de l’influence, ou pour peser sur autrui. Ce n’est pas sa fonction. Ce que nous faisons est un travail intérieur, pas un dispositif de pouvoir. Toute tentative d’utiliser le Rite comme argument d’autorité dans le monde profane est contraire à notre manière de travailler.

Quelle est la place des Sœurs ?

Notre obédience est mixte. Pour nous la question ne se pose pas, les Sœurs et les Frères travaillent le Rite, ensemble. La mixité n’est pas une tolérance ni un ajout destiné à paraître moderne. Elle fait partie de notre manière de transmettre et de pratiquer notre Tradition à égalité de dignité et d’engagement.

Que se passe-t-il pendant l’initiation ?

Ce point ne sera pas décrit publiquement. Ce n’est pas une question d’effet de mystère. C’est une question de justesse : certaines choses n’ont de sens que vécues par celles et ceux qui s’y engagent réellement. Ce qui se passe appartient à celles et ceux qui franchissent la porte.

Comment se passe le premier contact ?

Vous nous écrivez, tout simplement. Vous nous exprimez votre motivation et votre désir d’approcher notre travail. À partir de là, un premier échange aura peut-être lieu.